Pays basque - suite 2

Le vert du pays basque est apaisant...

Quand je vadrouille, au fil des petites routes, mon regard est souvent accroché par de jolis tableaux. Je suis "envieuse" des propriétaires de ces belles maisons typiques anciennes ou contemporaines toujours construites dans l'esprit basque. Les extérieurs sont toujours bien entretenus, fleuris ou non. Le seul problème de ce vagabondage c'est qu'il est très difficile de s'arrêter "à l'arrache" pour prendre des photos.

Lors d'une de mes escapades, j'avais remarqué ce joli cimetière basque en pleine campagne  à l'extérieur du village. A mon retour, j'y fis une petite halte.  Tout enherbé, une majorité de monuments funéraires en forme de disques surmontant un socle trapézoïdal.

Ces stèles discoïdales sont une curiosité du Pays Basque. Ici, on les appelle hilarri, de hil « mort » et arri « pierre ».Aujourd’hui elles reviennent au goût du jour.

La tombe discoïdales agit comme un marqueur identitaire.

Manière pour le défunt d’affirmer sa basquitude, au delà de la mort. Le disque est souvent orné de la croix basque (lauburu) signifiant « à quatre têtes ». Certaines donnent à voir des figures géométriques ou des représentations végétales.

D’autres plus rares affichent les outils supposés représenter la profession du défunt. Ce qui fait appeler parfois ces pierres « tombes de métiers ».

On les retrouve dans le petit cimetière d'Arcangues que l'on ne manque pas de visiter pour retrouver la tombe d'un homme qui fut célèbre à son époque. Cimetière bordé par le magnifique golf du même nom.

En cliquant sur l'image, vous trouverez le nom de cette célébrité que les plus jeunes ne connaissent plus.

Déjeuner tranquillou en terrasse  d'une poelée de cèpes à l'auberge traditionnelle du village.

Le centre historique se situe autour de l'église, avec son école primaire, son auberge , son  théatre de la nature, son fronton rose et sa mairie. Depuis 1991, Arcangues posséde un golf (18 trous) de grande réputation qui se déploie autour du village et du  chateau de la famille d'Arcangues. La pelote garde son aura en ce pays, les amateurs trouvent un lieu de prédilection pour la pratique de leur sport, au  trinquet  et au fronton.

Au fond , le fronton et juste à coté le porche de l'école.

Le jour de ma balade, la place du fronton servait de terrain de sport aux élèves de l'école.

Au premier plan,  la table et les bancs de schiste où le duc d'Arcangues aimait lire son journal.

A chaque extrémité se trouvent des "trônes".

La fontaine, sur la place, figurant une tête d'homme coiffée d'un béret,de la bouche duquel jaillit l'eau, représente Léon Hegoas dit Brasquette, de la maison Brasketa, à qui le marquis d'Arcangues avait prédit "qu'il saurait bien lui faire boire de l'eau".

(source: Wikipédia)

Comments

[Nanou]

Cambo , j'y suis passée beau village thermal spécialisée dans le traitement des affections des Voies Respiratoires et des atteintes rhumatismales. J'avais adoré visité ARNAGA, belle grande maison basque qui a été la propriété d'Edmond ROSTAND. Si tu ne connais pas, n'hésite pas à y faire un petit tour dans cette belle région.

[Manderley]

Ce soir, je ne travaille pas chez moi, je fais relâche ! Du coup j'ai lu l'intégralité de tes derniers billets et j'ai bien voyagé ! Mon père (l'Espagnol) a séjourné un temps à Cambo les Bains ! Il était à l'époque un homme souffrant, en maison de convalescence dans ce "village" (problème pulmonaire à priori). Et ma mère, cette petite fofolle, l'a rejoint là-bas telle une amoureuse indiscutable, pour être à son chevet... la petite histoire de ma famille raconte que j'ai germé au Pays Basque... ça explique peut-être mon fichu caractère... des souvenirs... et bien que n'ayant pas connu mon père une fois née, j'ai plaisir à me souvenir de cette terre comme d'un peu de mon "histoire"... des bisous :-)